🐳 Et Si La Mort N Existait Pas

5Ce qui se passe quand on meurt n’est pas un mystĂšre pour JĂ©hovah, qui a créé le cerveau. Il connaĂźt la vĂ©ritĂ©, et dans sa Parole, la Bible, il explique quelle est la condition des morts. Son enseignement est clair : quand quelqu’un meurt, il cesse d’exister. La mort est le contraire de la vie. Les morts ne voient pas, n mortn'existait pas, pas plus d'ailleurs que la psychanalyse. Et de deux choses l'une: — Ou bien la psychanalyse n'est qu'un ramassis de notions dispa-rates Ă©culĂ©es par l'usage, qu'on peut employer en suivant les fluctua-tions de l'idĂ©ologie Ă  laquelle nous sommes assujettis et cefilm prĂ©sente les Ă©tudes scientifiques et les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort (emi, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts, visions des mourants, ) et rĂ©unit pour la premiĂšre fois un grand nombre de scientifiques rĂ©putĂ©s sur ce sujet, plusieurs neurologues et mĂ©decins: mario beauregard, pr steven laureys, thierry Tousles ĂȘtres existent, et c'est une Ă©vidence de dire que la pensĂ©e (et mĂȘme l'imaginaire) et l' action supposent l'existence. Exister c'est ĂȘtre; ĂȘtre c'est exister. Ainsi l'existence est-elle quelque chose d'immĂ©diat, qui constitue le commencement de tout. En ce sens, l'existence est le simple fait d'ĂȘtre, l'ĂȘtre conçu sans Etsi la mort n’existait pas. OĂč en est la science sur la vie aprĂšs la mort ? RĂ©alisation : ValĂ©rie Seguin et Dominic Bachy . PublicitĂ©. PrĂ©sentation : AurĂ©lie Godefroy – Narration : François-Eric Gendron. Ce film prĂ©sente les Ă©tudes scientifiques et les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort (EMI, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts, visions des plusprofond de mon intimitĂ©. L'Ă©cart entre la mort d'un autre comme « spectacle » et ma propre mort s'installe ainsi dĂ©finitivement comme une non-coĂŻncidence entre ce que je peux en saisir et ce qu'elle sera en elle-mĂȘme. Si donc ce n'est pas vraiment le moment de la mort qui est redoutĂ©, force est de reconnaĂźtre que nous craignons, Etsi la mort n'Ă©tait pas une fin, mais un passage vers un nouvel Ă©tat. Une vie aprĂšs la vie. Rencontre avec ceux qui affirment avoir vĂ©cu une expĂ©rience de mort imminente. BouleversĂ©s, troublĂ©s, ces "thanatonautes" sont revenus de leur voyage dans l'au-delĂ  complĂštement transformĂ©s et sans peur de la mort. Ils tĂ©moignent UnpĂšre de petite ville doit trouver le courage et la conviction de partager avec le monde l’expĂ©rience extraordinaire de son fils, qui a changĂ© sa vie. Et si le ciel existait film complet chretien gratuit. Post Views: 122 984. 1.1K. Lirela suite: Et si la rĂ©alitĂ© objective n’existait pas ? DerniĂšre modification par JPL ; 19/11/2019 Ă  13h38. 19/11/2019, 14h03 #2 ils ne mouraient pas tous, mais tous Ă©taient frappĂ©s (les animaux malades de la peste)! 04/01/2020, 15h14 #20 RiketRok . Re : Actu - Et si la rĂ©alitĂ© objective n’existait pas ? B4nKR. Pourquoi le pĂ©chĂ© et la mort ? Supposez que quelqu’un s’approche de vous pour vous dire “Vous, les chrĂ©tiens, vous dites que nous avons besoin de JĂ©sus-Christ et que nous devons confesser nos pĂ©chĂ©s. Mais, qu’est-ce que le pĂ©chĂ©? Au fait, pourquoi avons-nous besoin de Christ ? De toute façon, Dieu ne peut pas ĂȘtre ce qu’Il dit ĂȘtre. S’Il est un Dieu d’amour, comme vous le dites, pourquoi permet-Il la mort et toute la souffrance dans le monde ?” L’Evangile, le pĂ©chĂ© et la mort Quel est le message de l’Evangile? Lorsque Dieu crĂ©a l’homme, Il le fit parfait. Il a créé les deux premiers ĂȘtres humains, Adam et Eve, et les a placĂ©s dans le jardin d’Eden oĂč ils jouissaient d’une belle relation privilĂ©giĂ©e avec Dieu. Lorsqu’Il les a créés, Il les a placĂ©s devant un choix. Il voulait leur amour, non par une rĂ©ponse programmĂ©e mais par un acte raisonnĂ©. Le premier couple a choisi de se rebeller contre Dieu. Cette rĂ©bellion est appelĂ©e le pĂ©chĂ©. Tout pĂ©chĂ© se place sous la banniĂšre de la rĂ©bellion contre Dieu et Sa volontĂ©. Cette rĂ©bellion en Eden a eu plusieurs consĂ©quences. D’abord, l’homme s’est Ă©loignĂ© de Dieu. Cette sĂ©paration est appelĂ©e la mort spirituelle. L’effet de cette mort spirituelle Ă©tait de vivre pour toujours dans son corps de pĂ©chĂ©, sĂ©parĂ© Ă©ternellement d'avec Dieu. Imaginez vivre avec Hitler et Staline pour toujours! Imaginez vivre dans un Ă©tat de pĂ©chĂ© incorrigible pour l’éternitĂ©. Mais il y a eu un autre effet. Romains 5 12 nous dit “ . . . par un seul homme le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde, et par le pĂ©chĂ© la mort . . . ”. Il ne s’agit pas seulement de la mort spirituelle, comme certains thĂ©ologiens aiment Ă  le dire, mais aussi de la mort physique. Pour confirmer ceci, il suffit de lire I Corinthiens 15 20, oĂč Paul parle de la mort physique du premier Adam et de la mort physique de Christ, le dernier Adam. Lisez GenĂšse 3, oĂč Dieu a renvoyĂ© Adam et Eve du jardin, les empĂȘchant de manger de l’Arbre de la Vie, pour qu’ils ne vivent pas Ă©ternellement. La mort physique, aussi bien que la mort spirituelle, sont le rĂ©sultat de leur pĂ©chĂ©. Pourquoi Dieu a-t-Il envoyĂ© la mort ? ConsidĂ©rons attentivement trois aspects de la mort. Dieu, en tant que Juge juste, ne peut regarder le pĂ©chĂ©. A cause de Sa nature mĂȘme et de l’avertissement qu’Il a donnĂ© Ă  Adam, Dieu devait juger le pĂ©chĂ©. Il avait averti Adam que, par rapport Ă  l’arbre de la connaissance du bien et du mal, “ . . . le jour oĂč tu en mangeras tu mourras”. La malĂ©diction de la mort, qui fut placĂ©e sur le monde, Ă©tait et demeure un jugement juste et appropriĂ© de la part de Dieu qui est le Juge. Un des aspects de la rĂ©bellion de l’homme a Ă©tĂ© la sĂ©paration d’avec Dieu. Ceux qui perdent un ĂȘtre cher par la mort connaissent la tristesse de la sĂ©paration. La tristesse, suite au dĂ©cĂšs d’un bien-aimĂ©, devrait nous rappeler les terribles consĂ©quences du pĂ©chĂ© qui a sĂ©parĂ© Adam de la relation parfaite qu’il avait avec Dieu. Cette sĂ©paration a englobĂ© toute l’humanitĂ© car Adam a pĂ©chĂ© en tant que reprĂ©sentant de tous. Un autre aspect de cette question, qui Ă©chappe Ă  tant de gens, est que Dieu envoya la mort parce qu’Il nous aimait. Dieu est amour et, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, nous devrions Le louer pour la malĂ©diction qu’Il a placĂ©e sur nous. Ce n’était pas la volontĂ© de Dieu que l’humanitĂ© s’éloignĂąt de Lui pour l’éternitĂ©. Imaginez vivre dans un Ă©tat de pĂ©chĂ© pour l’éternitĂ©, sĂ©parĂ© de Dieu. Mais Il nous a trop aimĂ©s pour cela et Il a fait une chose merveilleuse. En plaçant sur nous la malĂ©diction de la mort physique, Il a pourvu Ă  un moyen de racheter l’homme pour Lui-mĂȘme. En la personne de JĂ©sus Christ, Il a souffert cette malĂ©diction sur la croix pour nous. “Il souffrĂźt la mort pour tous” HĂ©breux 29. En devenant Lui-mĂȘme le sacrifice parfait pour notre pĂ©chĂ© de rĂ©bellion, Il a vaincu la mort. Il a pris la pĂ©nalitĂ© que nous mĂ©ritions de la part d’un juste Juge et l’a portĂ©e en Son propre corps sur la croix. Tous ceux qui croient en JĂ©sus-Christ comme Seigneur et Sauveur sont reçus par Dieu pour vivre l’éternitĂ© avec Lui. N’est-ce pas un merveilleux message ? C’est le message du christianisme. L’homme a perdu sa position privilĂ©giĂ©e Ă  cause du pĂ©chĂ©, avec le rĂ©sultat que Dieu a placĂ© sur lui la malĂ©diction de la mort afin qu’il puisse ĂȘtre rachetĂ© pour Dieu. Quel acte merveilleux fut accompli par Dieu! Chaque fois que nous prenons le repas du Seigneur, nous nous souvenons de la mort de Christ et de l’horreur du pĂ©chĂ©. Chaque jour du Seigneur Dimanche nous nous rĂ©jouissons de la rĂ©surrection de Christ et de Sa victoire sur le pĂ©chĂ© et la mort. Mais la thĂ©orie de l’évolution dĂ©truit la base mĂȘme de ce message d’amour. Le processus Ă©volutionniste est supposĂ© ĂȘtre celui de la lutte et de la mort, de la cruautĂ©, de la brutalitĂ© sans pitiĂ©. C’est l’horrible lutte pour la survie, l’élimination des faibles et des handicapĂ©s. VoilĂ  ce qui sous-tend l’évolution la mort, l’effusion du sang et la lutte pour amener l’homme Ă  l’existence. C’est la mort depuis des millions d’annĂ©es. C’est une progression lente vers une apogĂ©e l’existence de l’homme. Mais que dit la Bible en Romains 5 12? L’acte de l’homme l’a amenĂ© au pĂ©chĂ©, ce qui a provoquĂ© la mort. La Bible nous dit que sans effusion de sang, il n’y a point de pardon pour le pĂ©chĂ© HĂ©breux 9 22. Dieu a instituĂ© la mort et l’effusion du sang pour que l’homme puisse ĂȘtre rachetĂ©. Si la mort et l’effusion du sang avaient existĂ© avant le pĂ©chĂ© d’Adam, la base de l’expiation eĂ»t Ă©tĂ© dĂ©truite. Les Ă©volutionnistes diraient que la lutte et la mort ont rendu possible l’existence de l’homme. La Bible dit que les actes de rĂ©bellion de l’homme ont amenĂ© sa mort. Ces affirmations ne peuvent pas toutes deux ĂȘtre vraies. L’une contredit l’autre; elles sont diamĂ©tralement opposĂ©es. C’est pourquoi ceux qui font le compromis d’adhĂ©rer simultanĂ©ment aux deux positions les Ă©volutionnistes thĂ©istes sont en train de dĂ©truire la base de l’Evangile. Si la vie s’est formĂ©e en une progression vers le haut, comment l’homme est-il tombĂ© vers le haut ? Qu’est-ce que le pĂ©chĂ© ? Le pĂ©chĂ© serait alors une caractĂ©ristique animale hĂ©ritĂ©e et non ce qui a rĂ©sultĂ© de la chute de l’homme par dĂ©sobĂ©issance. Tous les chrĂ©tiens qui acceptent la croyance en l’évolution, y ajoutant Dieu, dĂ©truisent le fondement mĂȘme du message Ă©vangĂ©lique qu’ils professent. Dans une Ă©glise, un monsieur s’est approchĂ© de moi pour insister sur le fait qu’un chrĂ©tien pouvait croire Ă  l’évolution. Puisque j’avais passĂ© un temps considĂ©rable, au cours de la rĂ©union, Ă  montrer qu’il n’y avait pas de mort avant la Chute, je lui ai demandĂ© s’il croyait Ă  l’existence de la mort avant qu’Adam ne pĂšche. Sur un ton fĂąchĂ©, il m’a rĂ©pliquĂ© “ Battez-vous votre femme ?” Sa question m’a vraiment surpris et je ne comprenais pas la relation qu’il voulait Ă©tablir alors, je lui ai demandĂ© ce qu’il voulait dire. Il m’a reposĂ© la question “Battez-vous votre femme ?”, puis il est parti. La vie d’un confĂ©rencier itinĂ©rant est remplie d’expĂ©riences intĂ©ressantes! Cependant, j’ai pensĂ© longtemps Ă  la question de cet homme. AprĂšs une conversation avec un psychologue, j’ai compris qu’il y a un genre de questions auxquelles, que vous rĂ©pondiez oui ou non, vous ĂȘtes piĂ©gĂ©s. En fait, ce monsieur voulait poser la question “Vous ĂȘtes-vous arrĂȘtĂ© de battre votre femme ?” Que vous rĂ©pondiez oui ou non, vous admettez que vous battiez votre femme. En rapport avec le pĂ©chĂ© d’Adam et la chute, si cet homme avait dit, “Oui, il y a eu la mort avant la chute d’Adam”, il eĂ»t Ă©tĂ© en contradiction avec la Bible. S’il avait dit, “Non, la mort n’existait pas avant la chute d’Adam”, il reniait l’évolution. D’un cĂŽtĂ© ou de l’autre, il avait compris que l’on ne peut mettre ensemble l’évolution et la Bible. Quelle que soit sa rĂ©ponse, il Ă©tait piĂ©gĂ©, et il le savait. Soyons clairs. Je ne dis pas que, si vous croyez Ă  l’évolution, vous n’ĂȘtes pas un chrĂ©tien. Il y a beaucoup de chrĂ©tiens qui, pour des raisons diverses ignorance, orgueil, ou une interprĂ©tation libĂ©rale des Ecritures, croient Ă  l’évolution. Ceux qui y croient, cependant, ne sont pas en harmonie avec les Ecritures, et dĂ©truisent le fondement mĂȘme de l’Evangile. Par consĂ©quent, je les supplierais de reconsidĂ©rer sĂ©rieusement les Ă©vidences allant Ă  l’encontre de leur position. MĂȘme les athĂ©es voient l’inconstance d’un chrĂ©tien qui professe foi en l’évolution, comme le montre la citation d’un article Ă©crit par G. Richard Bozarth, intitulĂ© “La signification de l’évolution” du magazine L’athĂ©e amĂ©ricain The American Atheist, du numĂ©ro de Septembre 1978 page 19 “Le christianisme est — et doit ĂȘtre — totalement engagĂ© envers la crĂ©ation spĂ©ciale telle qu’elle est dĂ©crite dans la GenĂšse et le christianisme doit lutter de toutes ses forces et par tous les moyens, bons et mauvais, contre la thĂ©orie de l’évolution. Il apparaĂźt clairement, maintenant, que toute la justification de la vie et de la mort de JĂ©sus est bĂątie sur l’existence d’Adam et d’Eve et le fruit dĂ©fendu qu’ils ont mangĂ©. Sans pĂ©chĂ© originel, qui a besoin d’ĂȘtre rachetĂ©? Sans la chute d’Adam dans une vie de pĂ©chĂ© constant aboutissant Ă  la mort, quel but y a-t-il dans le christianisme? Aucun. ” L’athĂ©e Jacques Monod connu pour ses contributions Ă  la biologie molĂ©culaire et Ă  la philosophie a dit, dans une interview intitulĂ©e Le secret de la vie’, diffusĂ©e par la Australian Broadcasting Commission le 10 juin 1978 “La sĂ©lection naturelle est la maniĂšre la plus aveugle et cruelle de faire Ă©voluer de nouvelles espĂšces ou des organismes plus complexes et raffinĂ©s . . . .d’autant plus cruelle que c’est un processus d’élimination, de destruction. La lutte pour la vie et l’élimination du plus faible est un processus horrible, contre lequel notre Ă©thique moderne se rĂ©volte. Une sociĂ©tĂ© idĂ©ale est une sociĂ©tĂ© non-sĂ©lective, c’est celle oĂč les faibles sont protĂ©gĂ©s, ce qui est exactement le contraire de la soi-disant loi naturelle. Je suis surpris de constater que des chrĂ©tiens dĂ©fendent l’idĂ©e de la sĂ©lection naturelle comme processus plus ou moins mis en place par Dieu pour crĂ©er l’homme.” Le pĂ©chĂ© originel, dont la mort est le rĂ©sultat, est la base de l’Evangile. Voici pourquoi JĂ©sus-Christ est venu et c’est la raison d’ĂȘtre de l’Evangile. Si le premier Adam n’est qu’une figure allĂ©gorique, pourquoi en serait-il autrement du dernier Adam, JĂ©sus-Christ I Corinthiens 1545-47 ? Si l’homme n’était pas tombĂ© dans le pĂ©chĂ©, il n’aurait aucun besoin de Sauveur. L’évolution dĂ©truit les fondations mĂȘme du christianisme parce qu’elle affirme “La mort a toujours fait partie de la vie.” Si vous viviez dans un gratte-ciel et que les ouvriers avec des marteaux pneumatiques Ă©taient en train d’en miner les fondements, diriez-vous “Quelle importance ?” VoilĂ  pourtant ce que font beaucoup de chrĂ©tiens. Ils sont bombardĂ©s par l’évolution de tous cĂŽtĂ©s les mĂ©dias, l’école publique, la tĂ©lĂ©vision et les journaux et pourtant, ils ne rĂ©agissent que rarement. Les fondations du gratte-ciel du christianisme sont minĂ©es par les marteaux piqueurs de l’évolution. Mais, Ă  l’intĂ©rieur de ce gratte-ciel, que font la plupart des chrĂ©tiens? Soit, ils sont assis sans rien faire, soit ils fournissent d’autres marteaux piqueurs en disant, “Allez-y. DĂ©truisez nos fondations ! ” Pire encore, les Ă©volutionnistes thĂ©istes ceux qui croient Ă  la fois en l’évolution et en Dieu minent activement la base de l’Evangile. Comme le dit le psalmiste dans le Psaume 113 “Quand les fondements sont renversĂ©s, le juste que fera-t-il?” Si la base de l’Evangile est dĂ©truite, la structure bĂątie sur ce fondement l’église chrĂ©tienne s’effondrera de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Si les chrĂ©tiens dĂ©sirent conserver la structure du christianisme, ils devront en protĂ©ger le fondement et s’opposer ainsi, activement, Ă  l’évolution. De nouveaux cieux et une nouvelle terre Le Paradis restaurĂ© L’évolution contredit Ă©galement l’enseignement des nouveaux cieux et d’une nouvelle terre. Que nous dit la Bible Ă  ce sujet? En Actes 321, nous lisons qu’il y aura un rĂ©tablissement ou une restitution. Ceci signifie que les choses seront restaurĂ©es au moins Ă  ce qu’elles Ă©taient Ă  l’origine. Nous apprendrons ce Ă  quoi ressemblera cette crĂ©ation restaurĂ©e “Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte.” EsaĂŻe 119. Les ĂȘtres seront vĂ©gĂ©tariens et il n’y aura aucune violence. “Le loup habitera avec l’agneau, et la panthĂšre se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau et le bĂ©tail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un mĂȘme pĂąturage, leurs petits un mĂȘme gĂźte. Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille” EsaĂŻe 116-7. — Ces animaux seront tous vĂ©gĂ©tariens ! “Il n’y aura plus d’anathĂšme” Apocalypse 223. Dans la GenĂšse, nous trouvons que les hommes et les animaux avaient reçu l’ordre de ne manger que des plantes voir GenĂšse 129,30; ils Ă©taient vĂ©gĂ©tariens. Ce n’est qu’aprĂšs le dĂ©luge que l’homme a reçu la permission de manger de la viande GenĂšse 93. Il Ă©tait vĂ©gĂ©tarien lorsque Dieu l’a créé et il n’y avait aucune violence avant le pĂ©chĂ© d’Adam. Certains remettent en question l’affirmation que les premiĂšres crĂ©atures Ă©taient vĂ©gĂ©tariennes. Ils disent que les lions ont des dents aiguisĂ©es faites pour manger de la viande. Est-ce nĂ©cessairement vrai? Ou est-ce seulement ce qu’on nous a enseignĂ© Ă  l’école? En rĂ©alitĂ©, les canines aiguisĂ©es du lion sont bonnes pour dĂ©chirer. Les mĂȘmes dents qui servent Ă  dĂ©chirer la chair d’animaux peuvent aussi bien servir Ă  dĂ©chirer des plantes. Selon la Parole de Dieu, les lions Ă©taient vĂ©gĂ©tariens avant la Chute et le seront, Ă  nouveau, dans le paradis futur. D’ailleurs, des animaux carnivores peuvent trĂšs bien ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens. Les chiens et les chats survivent trĂšs bien avec un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© de lĂ©gumes. Aussi, la Bible n’exclut pas la possibilitĂ© d’une action directe de la part de Dieu au moment de la Chute, et lors de la restauration future, ayant un effet biologique direct sur les crĂ©atures en ce qui concerne leur rĂ©gime alimentaire. A l’heure actuelle, beaucoup d’animaux ont des dents dites “carnivores” comme le renard volant ou la chauve-souris Ă  fruits mais ces animaux ne mangent que des plantes ou des fruits. Croire Ă  l’évolution, c’est nier qu’il y ait eu un paradis universel lors de la crĂ©ation d’Adam car l’évolution implique nĂ©cessairement qu’avant la venue d’Adam, il y avait la lutte, la cruautĂ© et la brutalitĂ©, des animaux qui s’entre-tuaient, et la mort. Le monde sera-t-il restaurĂ© Ă  cet Ă©tat-lĂ ? Si vous croyez Ă  l’évolution, vous devez nier qu’il y ait eu un paradis universel avant Adam parce que vous croyez qu’il y avait la lutte et la mort pendant des millions d’annĂ©es avant Adam et qu’il en sera de mĂȘme Ă  la fin des temps parce que la Bible enseigne que le monde sera restaurĂ© Ă  ce qu’il Ă©tait au dĂ©but. Ainsi, l’évolution frappe non seulement au coeur et au fondement mais aussi Ă  l’espĂ©rance du christianisme. Nous devons tous ĂȘtre sur la brĂšche pour ce combat. Beaucoup d’entre nous ont Ă©tĂ© abusĂ©s au point de croire que l’évolution ne concerne que la science et qu’il faut ĂȘtre un savant pour lutter sur ce front. Mais l’évolution est un systĂšme de croyances et il n’y a nul besoin d’ĂȘtre un scientifique pour la combattre. Les Ă©volutionnistes Ă©voquent le phonĂ©mĂšne des mutations les erreurs gĂ©nĂ©tiques et celui de la lutte et de la mort Ă  l’heure actuelle pour essayer de prouver que l’évolution est possible. Par consĂ©quent, les chrĂ©tiens qui croient en l’évolution sont obligĂ©s de croire que ce processus continue de nos jours. Les Ă©volutionnistes extrapolent dans le passĂ© Ă  partir de donnĂ©es actuelles, dĂ©duisant que tout a Ă©voluĂ©, par des mutations, pendant des millions d’annĂ©es. Logiquement, un Ă©volutionniste chrĂ©tien doit croire que l’évolution continue jusqu’à nos jours dans tous les domaines, y compris pour l’homme. Cependant, Dieu a dit dans Sa Parole que lorsqu’Il avait tout créé, Il termina Son oeuvre de crĂ©ation qu’Il trouva bonne GenĂšse 131- 23. Ceci est Ă  l’opposĂ© de ce que nous disent les Ă©volutionnistes. Les Ă©volutionnistes thĂ©istes ne peuvent pas prĂ©tendre que Dieu se soit servi de l’évolution dans le passĂ© et qu’Il ne s’en sert plus de nos jours. Dire que l’évolution ne se fait pas aujourd’hui c’est dĂ©truire la thĂ©orie Ă©volutionniste, puisque rien ne peut prouver que, si le processus a eu lieu dans le passĂ©, pourquoi, quand et comment n’a-t-il plus lieu aujourd’hui. Beaucoup de chrĂ©tiens, en apprenant quelle est la vraie nature de la science - que l’évolution est une religion - abandonnent les croyances telles que l’évolution thĂ©iste ou la crĂ©ation progressive. Cependant, il reste encore un grand nombre de pasteurs, de thĂ©ologiens et d’autres, qui, Ă  cause de leur vue globale des Ecritures, n’accepteront pas ce que nous disons. Ils ont un dĂ©saccord philosophique de base avec nous en ce qui concerne l’approche de la Bible. Peut-ĂȘtre que le meilleur moyen de rĂ©sumer cet argument est de vous donner l’illustration de l’une de mes rencontres avec un pasteur protestant. Certains membres du personnel de la Christian Science Foundation Ă  Brisbane, Australie, avaient parcouru km jusqu’à Victoria pour animer des rĂ©unions dans des lieux divers. Dans l’une de ces localitĂ©s, un des pasteurs s’est opposĂ© publiquement Ă  nous. Un autre pasteur de la mĂȘme Ă©glise avait prĂ©parĂ© une annonce pour le journal paroissial annonçant nos confĂ©rences. Mais le pasteur opposant a obtenu l’original avant la mise sous presse et a supprimĂ© l’annonce. Il a encouragĂ© les gens Ă  boycotter notre sĂ©minaire et a dit beaucoup de choses dĂ©sobligeantes concernant notre organisation et notre enseignement. Il a mĂȘme dit aux gens que nous Ă©tions du diable et que l’on ne devait pas nous Ă©couter. J’ai pris rendez-vous avec ce pasteur afin d’en discuter avec lui. Il m’a expliquĂ© qu’il croyait que la GenĂšse Ă©tait purement symbolique, qu’il y avait un grand nombre d’erreurs dans la Bible et que l’on ne pouvait pas la prendre aussi littĂ©ralement que j’avais l’air de l’interprĂ©ter. Je lui ai rĂ©pondu que la raison de ce dĂ©saccord, sur la question crĂ©ation/Ă©volution, Ă©tait due Ă  notre approche personnelle trĂšs diffĂ©rente l’une de l’autre. Il a dit que c’était bien vrai, mais insistait que l’on ne pouvait prendre la GenĂšse au sens littĂ©ral mais seulement de maniĂšre symbolique. Je lui ai demandĂ© s’il croyait que Dieu avait créé les cieux et la terre. Il dit, “Oui, c’est bien le message enseignĂ© dans la GenĂšse.” DĂ©libĂ©rĂ©ment, j’ai citĂ© GenĂšse 1 1 “Croyez-vous qu’au commencement, Dieu crĂ©a les cieux et la terre? ” Il rĂ©pondit, “Oui, bien sĂ»r. C’est le message communiquĂ© par la GenĂšse.” Je lui ai expliquĂ© qu’il venait de prendre GenĂšse 11 au sens littĂ©ral. Je lui ai demandĂ© s’il prenait ce verset au sens symbolique et, sinon, pourquoi le prenait-il littĂ©ralement. Puis, j’ai demandĂ© si GenĂšse 12 Ă©tait Ă  prendre littĂ©ralement ou symboliquement. Comment pouvait-il dire que tout le livre devait ĂȘtre interpretĂ© symboliquement, s’il prenait GenĂšse 1 1 littĂ©ralement. Il a dit que ce que disait la GenĂšse n’était pas important — uniquement ce qu’elle voulait dire. “Comment pouvez-vous comprendre la signification indirecte d’un texte si vous ne savez pas ce qu’il signifie littĂ©ralement?” J’ai demandĂ©, “Si vous ne pouvez pas prendre ce qui est dit pour arriver Ă  la signification, alors l’anglais ou toute autre langue devient un non-sens.’" Je lui demandai alors de quelle maniĂšre il dĂ©cidait de ce qui Ă©tait vrai touchant les Ecritures. Il a rĂ©pondu, “Par un consensus d’opinion dans notre communion.” Alors j’ai dit, “Ceci est donc votre base pour dĂ©terminer ce qu'est la vĂ©ritĂ©. D’oĂč avez-vous cette base et comment savez-vous que c’est la bonne base pour dĂ©cider ce qu’est la vĂ©ritĂ©?” Il m’a regardĂ© et m’a dit, “Par un consensus d’opinion parmi les Ă©rudits.” De nouveau , je lui ai posĂ© la question “Si ce consensus d’opinion est votre base pour dĂ©terminer la vĂ©ritĂ© et pour dĂ©cider si votre communion est arrivĂ©e aux bonnes conclusions concernant la vĂ©ritĂ©, comment savez-vous que vous avez trouvĂ© la bonne base pour dĂ©terminer ce qu’est la vĂ©ritĂ© ?” Il m’a dit alors qu’il n’avait pas toute la journĂ©e pour parler de ce sujet et qu’il valait mieux terminer la discussion. Ce qu’il faisait, bien sĂ»r, Ă©tait de faire appel Ă  la sagesse de l’homme pour dĂ©cider de ce que signifiait l’Ecriture, plutĂŽt que de laisser la Parole de Dieu lui dire ce qu’était la vĂ©ritĂ©. La vraie diffĂ©rence entre nos positions peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e comme suit OĂč placez - vous votre foi dans les paroles d’hommes qui sont des crĂ©atures faillibles qui ne savent pas tout et qui n’étaient pas prĂ©sents lors de la CrĂ©ation ou dans les paroles du Dieu qui est parfait, qui sait tout et qui Ă©tait prĂ©sent Ă  la CrĂ©ation? Les chrĂ©tiens, ou ceux qui se rĂ©clament de ce nom qui prennent cette vue libĂ©rale des Ecritures verront gĂ©nĂ©ralement les implications de cette fausse philosophie dans la gĂ©nĂ©ration suivante chez leurs enfants. Du fait qu’ils ne peuvent pas fournir un fondement solide pour leurs enfants, ils voient souvent toute la structure du christianisme s’effondrer dans la gĂ©nĂ©ration suivante. Pour beaucoup de ces gens, la triste vĂ©ritĂ© est qu’ils perdront la plupart de leurs enfants, qui rejetteront le christianisme en bloc. Ce dilemme en rapport avec la thĂ©ologie libĂ©rale est trĂšs liĂ© Ă  la controverse concernant la GenĂšse. Si quelqu’un rejette la GenĂšse ou s’il affirme que le rĂ©cit est seulement un mythe ou du symbolisme, il devra logiquement renier le reste des Ecritures. Vous en voyez la preuve chez les gens qui essaient d’expliquer, par des causes naturelles, les miracles tels que la traversĂ©e de la Mer Rouge, le buisson ardent ou un poisson qui avale un homme pour n’en nommer que quelques-uns. Mais ces gens ne s’arrĂȘtent pas lĂ . Ils essaient d’expliquer les miracles de Christ dans le Nouveau Testament. Parfois, et c’est de plus en plus frĂ©quent, ils nient mĂȘme la naissance du Christ d’une vierge, ainsi que la rĂ©surrection corporelle de JĂ©sus. Mais lorsque l’on accepte la GenĂšse comme Ă©tant un rĂ©cit historique vĂ©ridique servant de fondement Ă  toutes les Ecritures, il est facile d’accepter la vĂ©ritĂ© de tout le message de la Bible. Je prends la Bible littĂ©ralement Ă  moins que la signification soit ouvertement symbolique. Et mĂȘme, lĂ  oĂč le sens est symbolique, les mots et les phrases ont une base littĂ©rale. Beaucoup de gens se servent de la phrase biblique qui dit que JĂ©sus est la porte pour affirmer que l’on ne peut pas prendre la Bible littĂ©ralement. Cependant, une Ă©tude des coutumes de cette Ă©poque rĂ©vĂšle que le berger avait l’habitude de s’asseoir dans l’ouverture de l’enclos et il Ă©tait littĂ©ralement la porte. Donc, dans ce sens-lĂ , JĂ©sus est littĂ©ralement la porte, tout comme l’est le berger pour son troupeau. Trop de gens veulent tirer des conclusions hĂątives concernant l’aspect littĂ©ral des Ecritures, sans considĂ©rer soigneusement la dĂ©claration, le contexte et les coutumes. Nous pouvons interprĂ©ter un texte selon un sens symbolique ou selon ses mĂ©taphores lorsque ce sens-lĂ  est clairement indiquĂ© ou que le texte le prĂ©cise en quelques mots. Bien entendu, beaucoup de thĂ©ologiens libĂ©raux accusent le ministĂšre crĂ©ationniste d’ĂȘtre un facteur de division. Ils ont sĂ»rement raison de l’affirmer car la vĂ©ritĂ© divise toujours. Comme l’a dit Christ, Il est venu pour diviser “Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son pĂšre, entre la fille et sa mĂšre, entre la belle-fille et sa belle-mĂšre” Matthieu 1035. Ne connaissez-vous pas des familles oĂč les relations sont tendues, sinon brisĂ©es, parce qu’un des membres vit pour Christ, tandis qu’un autre vit d’une maniĂšre contraire ? Les compromis sont, hĂ©las, trop frĂ©quents avec le chrĂ©tien qui cĂšde sur ses convictions pour avoir la paix et l’harmonie. JĂ©sus a prĂ©dit une lutte et non la paix Ă  tout prix. En Luc 12/51 JĂ©sus a dit, “Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre? Non, vous dis-je, mais la division.” Voir aussi Jean 712, 43; 916; 1019. D’un point de vue pratique, je trouve que les Ă©lĂšves ne veulent pas entendre que la Bible est remplie d’erreurs et qu’ils ne doivent pas y placer leur confiance. Au contraire, ils veulent entendre qu’il y a des rĂ©ponses et qu’ils peuvent avoir des certitudes. Lors d’une rĂ©union, une mĂšre m’a dit que sa fille allait dans une classe d’école publique Ă  laquelle je m’étais adressĂ©. Sa fille lui a expliquĂ© que ce qui avait impressionnĂ© les Ă©lĂšves, plus que toute autre chose, est que j’avais parlĂ© avec beaucoup d’autoritĂ©. Ils Ă©taient impressionnĂ©s du fait que je ne remettais pas en question la Parole de Dieu mais que je l’acceptais totalement. Cela m’a rappelĂ© cette affirmation des Ecritures; “AprĂšs que JĂ©sus eut achevĂ© ces discours, la foule fut frappĂ©e de Sa doctrine; car Il enseignait comme ayant autoritĂ©, et non pas comme leurs scribes”Matthieu 728-29. JĂ©sus avait beaucoup d’autoritĂ© et de conviction lorsqu’Il parlait. Il n’a pas annoncĂ© plusieurs chemins pour aller au ciel. Il n’est pas venu pour dĂ©clarer qu’Il croyait ĂȘtre l’un des chemins pour accĂ©der Ă  la vie Ă©ternelle. JĂ©sus a dit, “Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie” Jean 146. Je pense que JĂ©sus ne serait pas acceptĂ© dans bon nombre d’églises de nos jours s’Il venait prĂȘcher. Il serait un facteur de division! Il en Ă©tait de mĂȘme il y a deux mille ans. Sommes-nous, les chrĂ©tiens nĂ©s de nouveau, le corps de Christ sur la terre aujourd’hui, trop timorĂ©s pour proclamer la vĂ©ritĂ©, de peur de provoquer une division? Dans une Ă©glise, j’ai parlĂ© Ă  un groupe de jeunes sur l’importance de la GenĂšse. J’étais Ă©tonnĂ© que le responsable du groupe se soit levĂ© Ă  la fin du programme pour dire aux jeunes Ă  quel point il Ă©tait déçu de ma vue “basse” des Ecritures. Il disait que j’essayais d’imposer une Bible parfaite Ă  Dieu et combien ce point de vue Ă©tait limitĂ© et inadĂ©quat. De son cĂŽtĂ©, il Ă©tait prĂȘt Ă  accepter que la Bible contienne des erreurs et des problĂšmes. Ceci reprĂ©sentait sa vue “haute” des Ecritures. AprĂšs cette conversation, j’ai compris que les mots n’avaient aucune signification pour cet homme. Beaucoup de gens dans les Ă©glises surtout ceux de la jeune gĂ©nĂ©ration ont remarquĂ© le manque d’autoritĂ© dans l’enseignement. C’est un bien triste verdict pour nos Ă©glises. Comment nourrissent-elles leurs membres? Depuis des siècles, la science n’a eu de cesse de tenter d’explorer et de décrire tous les phénomènes pouvant l’être. On pourrait donc penser aujourd’hui que le monde qui nous entoure n’a pratiquement plus aucun secret pour elle. C’est faux ! de nombreux mystères persistent. Nous pouvons obtenir des réponses rationnelles sur des phénomènes perceptibles mais qu’en est-il des expériences que l’on vit soudainement, des sensations que l’on ressent, des choses que l’on voit sous une forme particulière ? Est-ce le fruit de notre imagination ? Est-ce lié à un monde parallèle ? D’ailleurs, comment parvenons-nous à nous poser ces questions ? En effet, l’exploration scientifique de la conscience n’en est qu’à ses balbutiements. Plonger dans l’inconnu nous permettrait-il de comprendre les phases cachées de cet iceberg qu’est la conscience et de comprendre l’aspect phénoménologique de celle-ci ? Autrefois, les scientifiques pensaient que la conscience variait entre deux états distincts, l’un actif et l’autre inactif. Soit le patient était conscient soit il était inconscient. Au fil du temps, les recherches menées dans le cadre des avancées neuroscientifiques ont permis de démontrer que des patients, même dans un état végétatif, pouvaient répondre à certains stimuli, ce qui décrédibilise les précédentes affirmations. Toujours dans ces évolutions scientifiques, nous avons le neurologue belge Steven Laureys et son équipe du CHU de liège qui ont mené une étude sur l’utilisation d’une nouvelle méthode d’imagerie médicale le PET-scan. Les résultats, publiés dans la Revue scientifique The Lancet, suggèrent que cette méthode permettrait de déceler de manière précise le degré de conscience chez un patient inconscient. De ce fait, les résultats peuvent apporter une explication rationnelle à certaines expériences telles que l’expérience de mort imminente ou encore le syndrome d’enfermement. Cependant, à dater d’aujourd’hui, ces pistes ne sont pas encore optimales compte tenu de la complexité de la conscience mais aussi de son immatérialité. De plus, on l’assimile souvent à la notion ésotérique d’âme ce qui n’aide pas sa définition. Mais nous nous questionnons tout de même sur sa nature est-il possible que la conscience soit en réalité un synonyme de l’âme ? Il s’agit-là d’un questionne- ment de plusieurs millénaires qui a intéressé plusieurs auteurs philosophiques tels que Platon ou encore René Descartes, mais également de nombreux scientifiques. Aujourd’hui, la conscience est devenue un véritable sujet d’étude. Elle est au carrefour de diverses disciplines, allant du scientifique au spirituel. Les chercheurs anglo-saxons considèrent que la conscience, dite consciousness, est un concept à multiples facettes et possède deux dimensions l’arousal et l’awareness. L’arousal est défini comme étant l’état psychologique et physiologique d’éveil. Ainsi, il nous permet de réguler la conscience mais aussi de traiter l’in- formation. De plus, il permettrait de motiver certains comportements dits primaires tels que se nourrir, se mouvoir ou encore fuir face à un danger. L’awareness est quant à lui décrit en psychothérapie comme étant la conscience de soi et de l’environnement tenant compte de l’expérience du corps et des émotions ressenties. De ce fait, il nous permet de percevoir, ressentir et identifier les évènements qui nous entourent. Ainsi, à titre d’exemple, pour une personne dans un état de conscience dite normale, les deux dimensions de la conscience sont présentes tandis que dans le cas d’un état végétatif, seulement l’awareness est présent. En neurologie, on se focalise sur le siège de la conscience. On considère qu’une lésion au niveau du tronc cérébral, centre du système nerveux, entrainerait un dysfonctionnement. On parle alors de conscience altérée. Le syndrome d’enfermement illustre bien cette description. Le locked-in syndrome est un état neurologique dans lequel le patient est éveillé et pleinement conscient. Les fonctions cognitives sont intactes. Ainsi, les deux dimensions de la conscience arousal et awareness sont préservées. Cependant, le patient ne peut ni parler, ni bouger. Il est paralysé et son corps devient sa prison. Ce phénomène résulte majoritairement d’un accident vasculaire cérébral AVC détruisant une partie du tronc cérébral. La récupération se fait très lentement et les capacités motrices sont rarement récupérées dans leur totalité. De nombreux livres ont été écrits à ce sujet notamment celui de Jean-Dominique Bauby, intitulé Le Scaphandre et le Papillon. Les personnes ayant été victime du Locked-in syndrome décrivent cette expérience comme traumatisante. Dans la plupart des cas, le corps est défini par les patients comme étant un fardeau, une cage ou encore une prison. Ils se sentent comme emmurés dans leur propre corps mais aussi très seuls. Certains témoignages comme celui de Caroline, jeune étudiante victime de LIS, nous explique que le fait de ne pas pouvoir communiquer avec l’extérieur renforce cette solitude. De plus, au fil des jours, ils se sentent de plus en plus petit dans leur corps et certains parviennent à se voir hors de leur corps. Article de Dounia Boussetta StĂ©phane Allix nous parle de son livre “Le test”Que se passe-t-il aprĂšs la mort ? Nos dĂ©funts sont-ils confus ou comprennent-ils ce qui leur arrive ? Vivent-ils un temps d’adaptation avant d’évoluer ? Et s’il existait des moyens de les aider ? Et de nous aider Ă  mieux vivre ce deuil par la mĂȘme occasion ? DISPONIBLE ICI [widget id= »custom_html-14″] Et si la mort n’existait pas ? avec ValĂ©rie Seguin sur btlv Avec la complicitĂ© de Dominique Bachy, ValĂ©rie Seguin est allĂ©e Ă  la rencontres de Raymond Moody, de Didier Van Cauwelaert, de Philippe Guillemant, de Nicolas Fraisse, etc..mais aussi de tĂ©moins ayant vĂ©cu des expĂ©riences de mort imminente EMI ou NDE dans le but de comprendre la mort et ses mystĂšres . Que se passera-t-il lorsque nous mourrons ? OĂč irons-nous ? Subsistera-t-il quelque de chose de nous ? Les tĂ©moins des expĂ©riences de mort imminente en sont convaincus. MalgrĂ© tout, personne ne peut rĂ©ellement dire que la vie aprĂšs la mort est une rĂ©alitĂ©, mĂȘme si ce film “Et si la mort n’existait pas ?” nous donne de l’espoir sur le sujet. TrouvĂ© sur [widget id= »custom_html-14″]

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